Nous arrivons actuellement à un tel taux de désinformation par les voies auxquelles nous sommes les plus accoutumés – presse, radio, TV, internet – que rester lucide face à cette avalanche de données qui cachent leurs enjeux est un véritable défi à relever pour la conscience.

Jamais en effet dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons reçu autant de messages envoyés sciemment avec l’intention de nous influencer au service d’intérêts cachés.

Avoir un haut niveau d’études ne met pas forcément à l’abri du manque de discernement.

Il reste donc à chacun(e) de rédéfinir quelle est l’utilité d’une information :

A quoi sert une information ?

Qu’est-ce qu’une information ?

Pourquoi une information plutôt qu’une autre ?

Quels sont les critères qui font qu’un événement qui arrive mérite de devenir une information ?

Suis-je en accord avec ces critères ?

Sont-ce bien mes valeurs ?

En faisant l’économie de ces questionnements fondamentaux exigeants, nous risquons bien de devenir les pantins d’un dispositif d’information qui choisit à notre place ce que nous devons savoir ou ignorer et quel sens nous devons donner à tel ou tel événement.

Nous sommes tous en quête de sens. Nous en avons besoin pour vivre. Devons-nous laisser ce sens émerger de l’intérieur de nous-même ou faut-il déléguer à des spécialistes le soin d’extraire ce sens et avec quels risques ?

Face à l’apparente complexité du monde engendrée par la mondialisation, quelle perte de pouvoir personnel pour chacun(e) ?

Il semble bien que le besoin le plus urgent soit tout simplement celui de bon sens. De celui qui ne se laisse pas abuser par les promesses, les illusions, les flatteries, le charisme, les espoirs vains…

Alors dans ce contexte, « penser positif » peut être aisément instrumentalisé pour favoriser le déni de ce qui est, ce réel auquel nous avons plus accès que nous ne le croyons, même si la compréhension du monde dans lequel nous vivons nous échappe.

Eriger les connaissances scientifiques actuelles par nature provisoires en nouveaux dogmes religieux ne saurait nous protéger de la peur de l’incertitude.

Et le besoin de sécurité ne saurait se satisfaire du « Tout Contrôle » : une caméra à chaque coin de rue, une puce électronique sur chaque carte d’identité, un radar tous les 20 km sur les grandes routes, un accès à l’historique de nos communications téléphoniques de plus en plus aisé aux services de police, un recoupement de plus en plus serré de tous les fichiers informatiques qui contiennent des données qualitatives, etc.

Face à ce constat, nous réalisons facilement qu’aucune disposition extérieure ne pourra faire taire nos angoisses et nos peurs.

La façon dont nous aurons traité nos peurs en déléguant notre pouvoir personnel aura seulement engendré d’autres peurs.

Alors sur ce chemin du discernement, un des premiers obstacles qui se présente est la peur de la paranoïa, c’est à dire celle de « voir du mal partout » et au fond de devenir fou !

La défense contre cette peur, c’est précisément le déni, c’est à dire nier que la désinformation existe ou sous-estimer son importance.

Dans cette situation, il devient indispensable à chacun(e) de clarifier les liens de cause à effet et les distinctions qui s’imposent entre pensée positive, déni et paranoïa. Cela personne ne peut le faire à votre place !

C’est mon vœu le plus cher pour chacun et chacune d’entre vous.

Ouvrons les yeux et le monde deviendra plus beau !

Puisse ce vœu sincère nous encourager à oser développer la lucidité, le discernement, le courage de penser par soi-même, la clairvoyance et la sagesse .

Il semble bien que sur ce chemin la confiance, le silence et le vide soient des alliés éternels.

La voie tantrique est la voie des courageux. La noblesse de coeur, le courage de la vérité et la profondeur y sont de précieux alliés.

Bonne et heureuse année à tous et à toutes !

Pierre LASSALLE

Psychotherapeute et Formateur

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Bibliographie :

Biosynergie, Un chemin de creativite

Patrice LAURENT,

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FRANCE

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